作者Androgyne ()
看板france
標題Zinédine Zidane Interview (13.07.2006)
時間Fri Jul 14 07:49:31 2006
影片:
http://www.canalplus.fr/pid981.htm
主持人:Michel Denisot(以下簡稱M)
受訪者:Zinédine Zidane(以下簡稱Z)
訪問內容(接受個人轉錄,不歡迎任何媒體直接或間接轉錄):
M : Bonsoir. Merci d’être fidèle à ce rendez-vous exceptionnel
sur Canal+ ce soir avec Zinédine Zidane. Zinédine Zidane,
bonsoir.
Z : Bonsoir.
M : Vous n’avez pas parlé pendant la Coupe du monde. Vous n’avez
pas parlé depuis la finale de dimanche. C’est la première fois
que vous parlez. Vous êtes attendu. Cette interview est très
attendue dans le monde entier. Des dizaines, peut-être des
centaines de millions de gens attendent ce que vous allez dire.
Ce soir, tous mes confrères aimeraient être à ma place. Je
vais essayer d’être leur interprète, et, en particulier, ceux
du service des sports de Canal+, avec qui nous avons préparé
ce rendez-vous.
Alors, on va évidemment parler de la finale. On va évidemment
parler de tout ce qui s’est passé, de beau et de moins bien,
pendant la finale pour vous : le penalty fantastique, le carton
rouge, tout ce qui s’en est suivi, vous allez nous expliquer.
Je crois que vous êtes là pour tout dire. On va faire un tour
d’horizon rapide de cette Coupe du monde, puisque vous n’avez
rien dit jusqu’à maintenant. On commence quand vous arrivez
en Allemagne il y a à peu près d’un mois. La presse,
l’opinion française est … est un peu dubitative au sujet de
l’Équipe de France. Et on a l’impression qu’il y a, dès ce
moment-là, un léger décalage entre ce que vous vivez et ce
que l’on ressent. Pas aussi grand qu’en 98, mais est-ce que
c’était déjà un peu le cas ?
Z : Ben c'est à dire qu’en fait que … c’est vrai que quand on
est parti en Allemagne, juste en partir en Allemagne, on
comptait pas beaucoup sur l’Équipe de France. Et … ce qui a
été de superbe, fin, ce qui a été de superbe pour nous,
c’est que … c’est qu’en fait que nous … il y avait vraiment
une bonne ambiance, vraiment quelque chose qui s’était créée
entre nous, pour faire quelque chose de bien. En fait on savait
pas on allait vraiment faire quelque chose de bien et si on
allait aller très loin. Mais en tous les cas, il s’était
créé quelque chose entre nous. On était peut-être en
décalage avec les gens, mais nous, à l’intérieur, je peux
vous assurer que … qu’on était conscient de ce qu’on pouvait
faire.
M : On dit quand même un mot sur la Corée du Sud. Donc la Corée
du Sud un partout … (coupé) … surtout les chaînes de
télévision, quand vous sortez, et vous ne changez pas de
regard avec lui(按:指教練Raymond Domenech), à ce moment-là,
on a conclu qu’il y a un fossé entre vous et lui. Quand
n’est-il ?
Z : Non. En fait, il n’y a jamais eu justement de fossé entre lui
et moi. Il croit toujours que tout a été clair dès le départ.
Et … parce qu’en fait, il s’est dit que j’appelais pas …
j’appelais pas … notre entraîneur de la même façon que les
autres entraîneurs. Donc … (coupé) J’ai encore plus, mais
mes entraîneurs … je crois que si … le seul problème,
c’est que … c’est qu’on a envie de me faire dire des choses
qui sont pas de moi. C’est tout. Et parce que moi, si j’avais
vraiment quelque chose à dire à quelqu’un, voilà, je lui
aurai dis à lui. C’est ce que j’ai fait à plusieurs reprises.
Et c’est ce qu’il a fait lui avec moi à plusieurs reprises,
quand il y avait quelque chose et qu’il avait à dire. Parce
qu’y s’est jamais rien passé. Ce regard-là, quand je sors,
je suis très déçu, tout simplement. Je fais 0-0 contre la
Suisse. On fait 1-1 contre la Corée du Sud. Je sors à la 90e
minute. Forcément. Qu’est-ce que vous croyez, vous ? Que
je vais faire un grand sourire et que je vais taper dans la main
de tout le monde ? Non. Parce que je suis comme ça. Je suis
quelqu’un qui est entier, qui montre ses émotions. Forcément
ça plaît pas à tout le monde. Mais je me suis expliqué avec
l’entraîneur de suite après. Et y avait pas de souci de ce
côté-là.
M : Est-ce que votre complicité avec l’entraîneur est allée
grandissante ? Est-ce qu’elle avait besoin de grandir au fur
et à mesure ?
Z : La tête basse … quand vous sortez d’un terrain, ou quand
vous rentrez à l’hôtel, ou … mais entre nous, dans le groupe,
il s’est jamais rien passé … rien passé de négatif. Ça
c’était … ça c’est quand même… c’était quand même
important. (coupé) Lorsque qualifié, on oubliait 2002, et on
s’est concentré sur un adversaire qui soi-disant était plus
fort que nous, qui allait nous manger, et qui allait faire une
bouchée de la France. Voilà. C’est tout. Donc, c’était
vraiment le scénario idéal pour nous, pour préparer ce match.
Et d’ailleurs c’est ce qui s’est passé ensuite contre
l’Espagne. On a vraiment fait le match qu’il fallait.
M : Comment vous l’avez suivi le match, contre le Togo ? Vous
êtes suspendu …
Z : Dans les vestiaires. (M : Dans les vestiaires ? ah oui.) Pas
terrible, mais (聳肩,微笑)… parce que forcément quand on
est …
M : Vous n’avez pas envie de descendre dans les tribunes …
(Z : Non, non) parce qu’on vous aurait suivi tout le temps
(Z : Oui, oui). Sur le banc, on vous aurait filmé tout le temps.
Z : J’aurais fait certaines… Dans les vestiaires, si j’avais envie
de jeter à un moment donné quelque chose, je le fait, quoi.
Voilà. (M : Vous étiez seul ?) J’étais … pas seul dans les
vestiaires, non. On était deux ou trois. J’étais d’ailleurs
avec Eric Abidal aussi. Et puis, voilà, je regarde tranquille-
ment le match. Forcément, libéré quand on a marqué, quand
Pat Vieira a marqué. Et puis quand Titi a marqué le deuxième
but. Voilà, soulagé, quoi … (coupé)
M : C’est une autre Coupe du monde qui commence. L’Équipe de
France … on a l’impression que c’est plus la même, quoi…
Tellement elle devient performante, brillante, pour atteindre
l’apothéose contre le Brésil. Mais ça marche déjà très
bien contre l’Espagne.
Z : Parce que ce qui a fait la différence, c’est qu’on a vraiment
pris confiance en nous, quoi. Voilà. En fait, parce que, quand
vous regardez, on a vraiment joué, pratiquement souvent fait
tout le monde de la même façon. On a bien défendu, ce qui
était très important pour nous. Et on a attaqué par un coup …
parce qu’on jouait avec une seule pointe, c’était pas forcé-
ment facile pour Titi.…(coupé)
M : C’était un style que vous aimez vous ?
Z : Oui ! C’était surtout ce qu’il fallait faire, je crois. Il
faut surtout se rassurer nous défensivement après prendre des
buts … Oui, fin, encore une fois, c’est comme ça. C’est pas
… c’est toujours… mais sur quand vous lisez certaines choses,
c’est toujours des horreurs (ou oreilles? coupé) Quand on sort
du cadre sportif, forcément c’est … c’est… ça touche, quoi.
M : Est-ce que c’est vrai qu’à partir des 8e, donc des quarts,
à chaque match vous étiez prêt … bon … à l’élimination.
Puisque c’est la règle du jeu. Et prêt à partir. Il y avait
la valise dans les vestiaires, on disait que vous aviez un
t-shirt pour dire merci à tout le monde ?
Z : Oui. En fait mon t-shirt il était là pour … Mais chaque match
il a été là. Chaque match il a été là. Et quelque part il
m’a bien servi, quoi. Et fin … quelque part… il avait pas
trop à chaque fois envie de se découvrir, quoi.
M : Parce qu’à chaque match à partir des 8e, vous entrez sur le
terrain en disant, certainement pas pendant tout le match mais
quelques instants, c’est peut-être mon dernier match ?
Z : Oui, je me le disais avant tous les matches, quoi. Après quand
j’étais sur le terrain, j’y pensais plus à ça. Forcément
on se dit que … mais en même temps, cela pose très vite, la
question. Parce qu’en fait on a envie de concentrer sur le match
qui vient. Et c’est ce qui s’est passé à chaque fois.
M : A partir de quand avez-vous une certaine conviction que la
France pouvait aller jusqu’au bout ?
Z : Je crois après le match de l’Espagne. Après le match de
l’Espagne, on a vraiment … ce qui a fait la différence,
c’est qu’on a vraiment fini bien physiquement. Et surtout on
avait vraiment pris … on a eu confiance en nous, quoi. Parce
que … c’est vraiment une belle victoire. Y a pas grand’ chose
à dire sur cette victoire-là. (coupé)
M : Mais y a risque au départ de …
Z : Mais oui. Mais lui, il a pris le risque. C’était ça qui était
bien. C’est qu’il a pris le risque de programmer l’équipe
pour être prêt en huitième de finale. Et ça nous a tous
servis. Et je crois qu’il était en accord avec l’entraîneur.
Donc je pense que justement … que c’est un travail d’équipe.
Et ça s’est bien passé.
M : Et on va arriver à la finale dans quelques instants. Mais il y
aura, auparavant, le match peut-être le plus beau de votre
carrière. C’est vous qui aimez le dire. C’est le match contre
le Brésil. Vous êtes un génie dans ce match. Tout vous
réussit …(coupé)
Z : Un match comme ça en Coupe du monde, un quart finale, je dis,
contre le Brésil et éliminer justement le champion du monde
en titre (coupé) …gagner champion du monde en titre… vous
avez envie d’aller jusqu’au bout. Vous avez envie de continuer
l’aventure. Et … (coupé)
M : Ça n’arrivait pas les buts sur une passe de Zinédine, ce qui
a été un raccourci un peu caricatural … on arrive à la
demi-finale contre le Portugal, penalty, et là, vous tirez,
comme très souvent, à droite du gardien Ricardo. C’est pas
aussi simple que ça ?
Z : Non, c’est pas aussi simple que ça. Mais … mais c’est …
voilà, c’est que vous concentrez pour essayer d’entrer le
ballon dans le but. Quelquefois … quelquefois ça sort, mais
j’ai eu de la chance. Voilà.
M : Alors on arrive à la finale. Donc il y a jeudi, vendredi,
samedi, et puis la journée du dimanche. Là c’est essentielle-
ment récupération, préparation, discussion. Est-ce que vous
avez besoin d’avoir du monde autour de vous ? Est-ce que vous
préparez ce type de très, très grand rendez-vous, y a pas de
plus grands rendez-vous … (coupé)
Z : On a toujours préparé de la même façon tous les matches. Je
crois qu’on avait chacun un petit rituel, quoi. Enfin, une
petite chose à nous. Et moi … (interrompu)
M : Ou c’est quoi ? C’était quoi ? On doit dire c’était ou…
Z : Après le déjeuner, on était souvent avec Claude Makelele,
Willy Sagnol et Fabien Barthez, et puis … voila. On se … en
buvant thé en café quoi, voilà … ça se passait de cette
façon après le déjeuner. Et puis après on se reposait …
se reposait en chambre, et puis s’entraînait après vers 17
heures, 18 heures. Et le jour du match, c’était … voilà. Se
préparer pour les hauts stades.
M : Alors, ce challenge de fou que vous avez relevé, vous l’avez
atteint en allant jusqu’en finale. Faire son jubilée en finale
de Coupe du monde, c’est … le monde entier du football est
très admiratif que vous ayez atteint ce stade. Quand vous
entrez sur le terrain, là, cette fois-ci, y a pas de match
suivant. Et puis y va avoir des prolongations, il y en a eu. Et
là, vous êtes extrêmement concentré … (coupé)
Z : C’est de me dire qu’il va falloir que je sorte le meilleur
match possible et pour l’équipe, et pour moi, et pour tous les
gens qui sont venus nous voir, nous applaudir, et qui veulent la
victoire de la France.
M : Et là vous avez envie de donner du spectacle … du plaisir …et
il y a pour tout le monde de faire partager ce qui est pour vous
inoubliable, de le faire partager … Est-ce que c’est çà qui
explique la façon dont vous avez tiré le penalty ?
Z : Moi, surtout, j’avais surtout envie moi de … vous savez, quand
vous avez deux, trois personnes que vous avez très souvent
téléphone et qui vous sont chères, et qui vous disent :
"Profite de ces derniers instants. Profite de ta fin". Et
après vous le matérialisez, vous essayez de penser à ça
quand vous rentrez sur le terrain. Et c’est ce que j’ai fait,
de profiter vraiment de tous les moments qui m’étaient
accordés, et d’aller jusqu’à … oui, jusqu’à ce penalty
qui paraît un peu … (coupé)
M : Est-ce qu’il y avait sur le terrain des contentieux entre les
joueurs italiens … vous connaissez tous, vous avez joué cinq
ans en Italie … Des histoires anciennes ? Ou au fur et à mesure
pendant le match le temps a … des choses qu’on n’attend pas.
Et on va y venir dans un instant avec le carton rouge et
l’intervention de Materazzi …
Z : Y avait pas de contentieux avant, même si vous avez toujours
des frictions avec certains joueurs, c’est le jeu, c’est comme
ça. C’est ce qui se passe … c’est ce qui se passe depuis …
de toute façon depuis toujours. Et puis y va avoir toujours des
tensions, notamment dans une finale de Coupe du monde. Mais
comme d’habitude, en fait, j’ai jamais … j’ai jamais eu de
contentieux avec n’importe quel joueur …
M : Avec Materazzi non plus ?
Z : Non.
M : Jamais ?
Z : Non.
M : Et là, pendant le match, avant …
Z : Non plus.
M : Avant ce qu’on va voir, non plus ?
Z : Non plus.
M : Rien du tout …
Z : (搖頭) C’est juste un moment où c’est qu’y a ce…
M : À la 70 minute …
Z : ce tirage de maillot …(coupé)
M : Vous pouvez le redire ou … parce que tout le monde a envie de
savoir ce qui a été dit.
Z : Non, en fait, je vous dis… c’est … c’est … ça serait très
grave. C’est des choses qui … voilà, c’est des choses très
personnelles (coupé) …maman, la soeur …
M : La maman, la soeur …
Z : Et puis c’est des mots très durs, quoi. (coupé) Je suis un
homme …je suis un homme avant tout … et je voilà, je vous
dis … il y a des mots quelquefois qui sont plus durs que des …
j’aurais préféré à la limite de me prendre une droite dans
la gueule qu’entendre ça (coupé). Et j’ai réagi, et (coupé).
Parce que c’est vrai que ça a été vu par deux ou trois
milliards de téléspectateurs. Et tout … et des millions des
millions d’enfants qui ont regardé ça. Forcément, auprès
d’eux, je m’en excuse et je le dis haut et fort. Et parce
qu’aussi, aux personnes, aux éducateurs qui sont là pour
éduquer ces enfants, pour leur montrer les choses à faire et
les choses à ne pas faire, forcément, auprès d’eux, je
m’excuse.
M : Vous excusez auprès d’eux, mais, est-ce que vous regrettez
réellement de l’avoir fait ?
Z : Parce que regretter mon Dieu… ça voudrait dire qu’il avait
raison de dire tout ça. Je peux pas. Je peux pas. Je peux pas
dire ça. Je m’excuse auprès de tous les enfants et de toutes
les personnes qui ont vu ce geste, parce que c’est des gestes
qui sont pas … qui sont pas tolérables. Mais, regretter ce
geste, ça veut dire qu’en fait, il avait raison de dire ce
qu’il a dit. Et non, il a pas raison de dire ce qu’il a dit.
Surtout pas. Surtout pas.
M : Donc si c’était à refaire, vous referiez la même chose ?
Z : Je vous ai assez dit ce que j’ai pensé.
M : D’accord. Ensuite vous allez vers l’arbitre. L’arbitre ne
vous exclut pas, parce qu’il n’a pas vu la faute que vous avez
commise. (coupé) Tout ça, ça va se développer dans les jours
qui viennent. Si enquête de la FIFA, vous irez répondre ? Vous
répondrez ?
Z : Oui, de toute façon, bien sûr. (coupé) Mais s’y a pas
réaction, enfin…s’y a pas provocation, vous savez, il peut
pas y avoir une réaction. Donc … (coupé) Et ça, en fait,
moi j’ai envie de le dire, et j’ai envie de le défendre. Parce
que ça suffit de toujours sanctionner la réaction. Si je
réagis, c’est qu’il s’est passé quelque chose. Est-ce que
vous croyez vous dans une finale de Coupe du monde comme ça …
(coupé) je vais aller faire un geste comme ça, et (coupé)
est-ce que vous pensez à ça ? Une minute.
M : Non, bien sûr (Z : Jamais.) Oui, vous le faites … mais vous
faites ça sciemment … (Z : Oui), de sans froid.
Z : Parce qu’en fait, y a une provocation. Et la provocation très
grave, c’est tout. Maintenant, je vous dis, mon geste, il est
pas pardonnable. C’est pas ce que je suis en train de vous dire
là. Je dis juste qu’il faut sanctionner le vrai coupable. Et
le coupable est celui qui provoque. Voilà.
M : Donc si enquête, on saura peut-être, enfin, c’est parole
contre parole avec Materazzi.
Z : C’est pas peut-être. (M : Oui) On peut sortir, on pouvait
sortir tout ce que … (coupé) De toute façon, je dis … je …
comme je vous ai dit, j’étais à dix minute d’une fin de
carrière.
M : Et une fois le coup de tête donné, une fois l’arbitre qui
vient à vous, vous êtes calme avec l’arbitre. Vous lui
expliquez quoi à ce moment-là ?
Z : Je lui explique qu’il y a eu justement des provocations. Je lui
explique que j’ai pas fait ça … comme ça. Et je lui explique
que si quelqu’un lui a dit quelque chose, parce que justement
personne n’avait rien vu. Il faut qu’il regardait ce que
l’autre joueur a fait. Maintenant, je, vous savez, je vous ai
tout dit. Et le plus important, encore une fois, c’est un geste
qui est pas … qui est pas pardonnable. Et je m’excuse … Je
m’en excuse auprès de, je vous dis, de tous les enfants qui
ont pu regarder ça. Parce que j’ai des enfants, je sais ce que
c’est. Je leur dis toujours ne jamais se faire marcher sur les
pieds. (coupé) … de dire merci, merci au football, et merci à
tous les gens qui ont pu soutenir cette Équipe de France, et
qui m’ont bien sûr par l même occasion soutenu … (M : Les
Français vous disent aussi merci, Zinédine …) fort.
M : Vous avez vu le sondage … sur le Parisien …plus de soixante
pourcent des Français comprennent votre geste même sans avoir
eu les informations que vous venez de donner, même si c’est à
demi mot, on a quand même très bien compris de quoi il
s’agissait. C’est une image effectivement. C’est la dernière
image de votre carrière. Il y en a tellement d’autres, de
très bel accueil à Paris qui, j’imagine, a été un peu de
baume au coeur pour vous.
Z : Oui, c’est pour ça que je vous dis que j’avais envie de leur
dire merci. Leur dire merci, et que c’était touchant. Parce
que quelque part, on … oui, quand vous avez tous les gens qui
sont là pour vous soutenir, ben c’est sympa.
M : Alors aujourd’hui, on est le 12 juillet. On se souviendra
d’une 9 juillet qui était la deuxième finale de Coupe du
monde pour l’Équipe de France. Et … et du 12 juillet, bien
entendu, c’était y a huit ans, et, avec vous, l’Équipe de
France, entraînée à l’époque par Aimé Jacquet, donc la
France … (coupé) Est-ce que vous avez envie de rajouter …
parce que cette dernière image, effectivement elle est là.
Est-ce que vous avez envie de rajouter une autre, dont de
refaire quelque chose ? Y a des présidents de club, y compris
celui de Real qui vous a tendu une perche ces jours-ci.
Z : Oui, fin, y a beaucoup de personnes qui m’ont demandé, qui ont
essayé de me convaincre de continuer. Mais je crois que non.
C’est vraiment une décision que j’ai prise, et que … voilà.
Je reviendrai pas dessus. Fin … en tous les cas j’espère,
parce que (sourire). Mais c’est … oui, c’est définitif. Par
contre, prendre une licence amateur (M : Vous avez réussi …)
dans mon quartier (M : Oui) de toujours, pourquoi pas ? Oui.
(M : À Marseille) Et de temps en temps y retourner pour jouer
… pour jouer avec les cop … avec les potes.
M : Merci Zinédine Zidane pour d’être venu (Z : Merci) témoigner
pour la première fois, donc depuis la finale, sur Canal+ ce
soir. C’est des témoignages très très attendus. Je vous
remercie d’être venu faire sur notre chaîne avec laquelle
vous êtes très attaché depuis le début …(後面訪問收尾略)
--
狄馬喬即使被三振了,
也是很好看的。
--Ted Williams
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※ 發信站: 批踢踢實業坊(ptt.cc)
◆ From: 193.52.24.125
推 miel:謝 07/14 10:16
推 amberchia:可以幫忙翻譯一下嗎 我很想知道他說甚麼 07/14 13:14
推 Maggie922:推~你實在太強了~好崇拜~ 希望有一天我也可以聽的懂全部 07/14 17:47
推 Androgyne:其實重點他剪掉了。內容包括跟教練的關係、準備對西班牙 07/14 19:39
→ Androgyne:練球小花絮跟最後的頭錘。只是他很難得受訪而已。 07/14 19:40
推 known:大謝m(_ _)m 我可以轉個人板嗎??? 07/14 19:53
推 Androgyne:請 07/15 02:55
推 known:謝謝m(_ _)m 07/15 22:31
推 citrons:很多字母不見了... 07/16 14:11
推 known:裝了以後 似乎還要配上用pcman連bbs才有用 07/16 20:35